La rhinoplastie est une opération qui devrait embellir l’apparence du nez. Aujourd’hui, la chirurgie esthétique dont la rhinoplastie s’est tellement banalisée qu’on croit que c’est juste une simple opération. Détrompez-vous : c’est une lourde intervention qui nécessite une spécialité. Alors, si un bon nombre de rhinoplastie est réussi, il ne faut pas fermer les yeux sur les rhinoplasties ratées. C’est là qu’on peut penser à la rhinoplastie secondaire.
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La rhinoplastie secondaire, kesako ?
Comme nous l’avons déjà évoqué ci-dessus, la rhinoplastie secondaire intervient après une rhinoplastie. C’est une intervention chirurgicale visant à modifier le nez d’un sujet ayant déjà subi une rhinoplastie. Il arrive que dans certains, le sujet ne soit pas satisfait du résultat de la première intervention ou que de complications significatives ont suivi l’opération.
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Même si on présente à tort la rhinoplastie secondaire comme une solution pour une rhinoplastie ratée, elle peut également viser à l’amélioration des résultats déjà satisfaisants de la première opération. On peut alors la présenter comme une chirurgie du nez adaptée.
Rhinoplastie ratée, des solutions existent
Les plus exigeants et ceux qui recherchent la perfection pourront ne pas être satisfaits du résultat de leur rhinoplastie. Ils pourront alors très vite qualifier cette opération de « ratée » et envisager une rhinoplastie secondaire. Comprenez que ce n’est pas vous qui déterminez si l’opération est ratée ou non, c’est le chirurgien.
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En fonction du cas, le spécialiste peut décider de réaliser une simple retouche quelques mois après la première intervention. On ne parle ici que de retouches. Il se peut aussi qu’il propose une rhinoplastie secondaire. Dans ce cas, on parle vraiment d’une nouvelle intervention qui va rattraper l’intervention initiale.
De votre côté, la nécessité d’une seconde intervention s’expliquant par le « raté » peut vous conduire à accuser le chirurgien. Un dossier du chirurgien R Gola s’intitulant « Rhinoplastie fonctionnelle et esthétique » disponible ici https://e-memoire.academie-chirurgie.fr/ememoires/005_2003_2_4_26x41.pdf devrait vous aider à mieux comprendre cette opération. Notez toutefois que cette rhinoplastie ratée ne remet pas toujours en cause l’expertise du praticien, car même s’il est expert dans son domaine, il y a des éléments qu’il ne peut pas maîtriser. En effet, cette opération ratée peut être due par la cicatrisation des tissus ou encore par les changements dans la structure du nez.
Faire une rhinoplastie secondaire
Vous avez compris : c’est le chirurgien qui décide normalement si c’est d’une retouche ou d’une rhinoplastie secondaire dont vous avez besoin. En tout cas, la rhinoplastie peut être envisagée pour les cas suivants :
- Des défauts mineurs suite à la rhinoplastie initiale : mineurs, dit-on, de par le fait qu’il peut s’agir d’une déviation minime du nez ou d’une petite saillie du cartilage, mais ces défauts peuvent gêner le patient. Dans ce cas, pour un meilleur résultat, le chirurgien peut procéder à une rhinoplastie secondaire,
- Des défauts majeurs : dans ce cas, le défaut ne passe pas inaperçu et on constate un nouveau nez qui n’est pas harmonieux avec le reste du visage. Là, il n’y a pas vraiment mille et une solutions, on procède à une rhinoplastie secondaire, d’autant plus qu’une retouche ne suffira pas pour corriger ce défaut,
- Des problèmes fonctionnels : si la rhinoplastie initiale a eu pour objectif de réparer la cloison nasale, cette intervention peut conduire à des conséquences involontaires sur la structure du nez. Dans ce cas, une rhinoplastie secondaire s’impose.